L'Anti-Blog

LA POÉSIE VS LES MODES DE PRODUCTION INDUSTRIELS (et bientôt de reproduction!). Mais où sont les femmes? Les paris sont ouverts entre l'effet - et l'effet +, quels résultats? K.O., Match Nul ou vainqueur au poing? Texte en cours: 1ER ROUND, LE POÈTE: Pourquoi définir la poésie par rapport aux modes de productions industriels? Parce que ces derniers, comme hallucinations non-reconnues en tant que telles, parlent de résolution PAR LA MASSE de l'angoisse de l'être à être… en manque d'être… définissant ainsi a contrasto ce qu'il en est de la poésie, du faire poétique, de son travail: une angoisse qui ne se résoud pas par le leurre du plein (masse), bien au contraire, mais par l'énonciation chantée du manque en son centre intérieur, par une "musicabilisation" du manque. La poésie chante en relance le manque, la faille! Il s'agit ici de voir un double mouvement entre fermeture récurrente (comblement, entropie) et ré-ouverture (relance). Le chant (la poésie) relance le manque par la voie de la voix. La poésie cherche une voie à la voix pour dire le manque. Au manque point de réponse… relance sonore, musique, voix. Il s'agirait de trouver ce point où la voix ( l'oralité) dit ce sens du manque à relancer son universalité de la voix comme support vivant du manque. Pas de voix sans vide, au vide la voix. Corps caverneux d'où s'en-chante la vibration du vide à être. On nous ment, nous le savons tous mais c'est ce "tous" et ce "on" qui comptent. "On" ne nous manque pas. La poésie apporte elle, autre chose, que on. Elle fait jouer universellement (comme jouer d'un instrument) le singulier de nous-même en nous-même à l'oreille. Elle fait sens à répondre au manque par le manque mais musicalisé, vocalisé. Elle reconnaît en nous une structure musicale. Nous sommes structurés comme des musiques. Nous sommes partitionnés comme des musiques. Du sens mais surtout de l'air, de l'air à l'être sur le fil continu (la basse) du bourdon! La masse (Tous-on) qui fait corps un, solidaire, par une identité d'angoisse trouvant à se soulager dans le même, l'identique, le commun et la participation à la production de ce même un: normativité des besoins, normativité de leur satisfaction, édition de la valeur (litter/letter). Mais comme nous le savons tous de plus en plus derrière toute satisfaction d'un besoin se cache une demande autre, qui est la manifestation de la demande de satisfaction d'un désir, d'un plus-être. Ce qui nous solidarise, fait communauté, c'est donc l'égalité "visibilisée", où nous sommes tous, devant ça à résoudre. Faire masse au pire passe encore et toujours. Plutôt que de résoudre le manque, la poésie propose de le vocaliser ce qui fait tout son scandale! Sans Filets sinon de voix! Ce qui fait d'elle un très bon objet de "consonnation" dans le resserrement mortel du Tous On! Erotisme de la voix sachant la Thanatos!

Il y a des grains de voix qui sont comme des grains de lumière…

UNE RÉVOLUTION SE PRÉPARE. ELLE VA CONSISTER DANS LE FAIT QUE LE LIEU EFFECTIF DU POLITIQUE VA SE DÉPLACER, DU DIT SANS CORPS DES POLITIQUES AUX POLIpTIQUEs DES CORPS QUI VEULENT ET VONT SE DIRE (HAINE AMOUR HUMOUR). C'EST LE RETOUR DE LA VOIX ET ELLE SERA TERRIBLEMENT RÉPRIMÉE QUAND ELLE FERA APPARAÎTRE PAR CONTRASTE L'ENJEU ET LE PARADOXE DU FANSTASME DU POLITIQUE: NOUS COMME BOUCHON DE LEUR BÉANCE ET DE NOS SINGULARITÉS. IL Y A DES CHÔSES QUI NE SE DISENT PAS ET C'EST LÀ QUE LE "BAS" BLESSE. LA MORALE PURITAINE RÈGNE DANS LE "SOYONS PRODUCTIFS! ET A CHACUN SELON SON MÉRITE" "NE DÉPENSONS PAS NÔTRE ENERGIE INUTILEMENT! IL Y A DES VOIES DE GARAGE PRÉVUES POUR CA!" "RECYCLONS-VOUS TOUJOURS DANS LA NORME!" "SOYONS CONS SÔTS MATEURS ET PAS MENTEURS" "IL FAUT QU'ADVIENNE QU'IL N'Y A PAS DE RELATION PURE À LA MATERPREMIÈRE EN DEHORS DU CHIFFRE, DU NOMBRE". ON, ONS, OMBRES, HONTES! EN VÉRITÉ JE VAIS VOU'LE DIRE: IL N'Y A PAS DE RELATION PURE À LA MATIÈRE MÈRE PAS PLUS DANS LE CHIFFRE QUE DANS LA LETTRE, ON NOUS FOUT LA HONTE. IL N'Y A QUE DÉPLACEMENTS ET NON QUE DES PLACEMENTS. L'ARGENT EST UN CASH-SEX ET NOUS PERDONS LALANGUE, DANS LA MISÈRE DES SIGNIFIANTS PROPOSÉS POUR FAIRE TAIRE NOS CORPS "PROPRES"! SOIT, LA SECONDE MORT, CELLE DE L'ART, DE LA VOIX, DE LA POÉSIE, DU PAS PROPRE, DU PAS PUR, DE LA FAILLE, DU CORPS SYMBOLISÉ, POLYpTIQUE!

" Il n'y a pas de synthôme qui tienne! "

La naissance au monde Donner de la matière aux images, Rendre au monde Le bonheur d'une goutte d'eau qui lave le front écarlate Laos isolé fleurs jaunes (Bertrand)

En fait/ un/ dire c'est pas pareil qu'écrire/ deux/ écrire c'est pas pareil que faire une image/ trois/ faire une image c'est pas pareil que dire/le temps ne s'écoule pas pareil et donc lalangue et donc la pensée/ on voudrait écrire-parler-voir en même temps/ il ne peut y avoir que rebonds et de l'un à l'autre/ échange et approche/peut-être que le sens de nos émois se dit ainsi/ peut-être que pour faire le chemin de l'intèrieur vers l'extèrieur vers l'intérieur il faut 3 espaces-temps/ (jamais synthèse: plutôt, un en trois ou trois en un)/un jour quelquechose se vide il faut oser/ quelquechose se vide qui vous protégait Père ça s'appelle/ il faut oser quand ce qui vous protégait on vous le disait vous protégait pour votre bien de l'espace du vide du trou/( il vous donnait des causes des raisons)/ qui vous aspirez ou dont on vous disait qu'il vous aspirerait si vous n'y preniez pas garde/ en fait rien peut-être ne vous aspirez mais vous l'ignoriez on vous l'a fait croire/ Et vous ne savez toujours pas pourquoi/ Peut-être tout simplement pour que vous bouchiez justement celui qui vous l'a fait croire pour qu'il bouche lui même pour une autre personne qui lui avait demandé de le faire croire pour elle etc/ Mais se pose alors la question de/ non pas la poésie/ mais de ce que la poésie peut produire/ en terme de vie/ quelle sorte de vie/quelle sorte de pratique de la vie et donc de l'écoulement du temps/car en fin de compte c'est de l'utilisation de lalangue dont il s'agit dans l'utilisation de son temps/ allez autant vous le dire tout de suite je pense que la poésie est supérieure/ elle chapaute tout/ je veux dire sur elle aucun discours n'adhère/ celui de la science comme celui de l'ascience/ aucun discours ne peut prendre souche puisqu'elle les chapaute tous en les dénouant comme faux liens/ ils voulaient faire des noeuds borroméens mais bancales en cachant une partie en scotchant une autre/ la Poïesis n'a pas à faire/ elle est noeud des noeuds/ d'elle s'origine/ à partir d'elle se font les noeuds bancales/ et tout ça a cause de la dimension du temps et de cette dimension dans votre propre temps/ soit rien ne dure/ si vous acceptez que rien ne dure et qu'on vous laisse y songer avec patience/ alors se créera un fil qui est amour de ce qui advient/ mieux encore souhait de l'advient/ votre langue se dénouera des faux liens/ rien ne dure deviendra comme votre propre regard/ vous serez nourri et abreuvé/ bien plus que par le feu ou l'eau/ La poésie prend votre corps au départ dans ses langes/ elle va le lui faire Dire/ mais on ne le sait pas/ ou pire on ne le sait que trop/ il lui manque quelquechose à votre corps et c'est le manque/ La poésie n'est pas UN texte/ elle est pré-texte de tous les textes de tous les corps/ de chaque/ langue cause de la langue/ elle est la langue du rien/ du vrai manque qui échappe à toute captation/ le corps d'un poète est-il identique aux autres corps/ oui sauf que le sien peut traverser toutes les situations/ il n'en change pas toutes les 5 minutes comme on change de désir toutes les 5 minutes/il le garde/ il le Livre/même Artaud le motsmaux/ Sade Rimbaud Mallarmé Ponge Bukovski Stephen le Héros/ leur corps traverse plus ou moebien/ il ne le font pas mentir sachant que tout est mensonge/ que de corps sont obligés de mentir chaque jour/ de changer de corps pour passer pour des synthèses (saintaise)/ bien au contraire le corps du poète reste au coeur du battement du temps/ incertain/ au temps du battement du coeur quoi qu'il arrive/ incertain/ corps artisan/ corps dans la singularité face à l'amort/ comment traverser la vie sans changer de corps/ il faut savoir danser/ la question du corps est la question des questions/ elle est posée par les poètes sous la forme du vieux faire taire/ ou de la voix/

Je suis vide ainsi je suis et je m'en porte très bien. Je suis vide et là je peux refléter. Ainsi je vois et je m'en porte tout aussi bien. Je laisse entrer en moi les choses, elles viennent à moi comme des fruits murs et je les accueille ainsi. je suis vide. Certains me disent "Mais enfin, non". Mais voilà je sais moi ce que vous voulez dire. Vous voudriez être plein. Savoir. Mais vous me faîtes marrer, les femmes n'en ont rien à foutre que vous soyez plein. Elles aiment le vide, tout autant qu'elles aiment vous vider et c'est pour ça qu'elles m'aiment bien. Si je vous dit "j'aime les femmes" je mens, je ne les aime pas plus que vous. Ce que j'aime chez elles, c'est qu'elles peuvent vous sucer pour un sourire idiot, ça peut leur suffire. Après le reste, il faut leur foutre la paix. Soyez vide et vous verrez.

-Temps perdu qui perd son temps en silence ailleurs il faudrait encore que veuille s'entendre ce même silence en chaque- -Mais non ne se dit pas choses trop tardives et bêtes sentiment affect main tendue qui n'admet pas l'homme fort- -D'où je viens peu importe il faut silence à dire le sens séparé d'un regard d'une voix première oubliés- -Oublie oublie oublie au père le nom- -Ne veut s'entendre que nous venons de là forcé faisant semblant d'ailleurs regardés- -Ici maintenant que se dit d'autre- -Semblant l'autre semblant l'homme semblant le fils semblant le père- -Semblant et oubli- -Temps perdu qu'aucun bruit ne perturbe- -Don précieux à toi garder en soi- Il n'y a plus qu'à ciseler la forme de la chose qui se dit. Ciseler la forme de la chose qui se dit, temps perdu; beauté. Qui perd son temps à cela à prémunir encore ce savoir- il fut dit des choses belles et qui donnent à nous le la- Diapason de toutes choses après- Diapason qui donne au faire son sens- Car ainsi toutes choses s' y comparent d'entendre ou d'y voir- Peu importe ce que tu fais si s'y retrouve la première- Bien dire, pour le bien, dit- Seule exigence, exigible.

POIEIN POIÊMA! (ou La dernière tentation du Schiste). Ils la tiennent la Substientifique Moile. Technè, comme prévu, va résoudre tous nos problèmes dés l'origine. Restons serrés! Nous allons être comblés, plus de faille. Comme prévu, on va enfin se boucher Maman La Grande Fente Originaire (bises). Ô les beaux discours et les beaux jours: A bas les femmes et les P.D., Intégrons-les! Allons sans-fentes de l'happe pas d'tri! Le jour de glOArt est tas rivé! Peur de l'autre, peur de soi ? Soyons tous ensemble paranous! On va enfin vivre heureux en suivant Le Guide! C'est la fête. Obéissons ensemble! Déchètons-nous les uns-les autres dans la grande poubelle du temps! Hum c'est bon! Jetes-toi le premier mon frère que j'termine mon cigare!