23 mars 2005
ATTENTION CE SOIR GRAND MATCH
LA POÉSIE VS LES MODES DE PRODUCTION INDUSTRIELS (et bientôt de reproduction!).
Mais où sont les femmes?
Les paris sont ouverts entre l'effet - et l'effet +, quels résultats?
K.O., Match Nul ou vainqueur au poing?
Texte en cours:
1ER ROUND, LE POÈTE:
Pourquoi définir la poésie par rapport aux modes de productions industriels?
Parce que ces derniers, comme hallucinations non-reconnues en tant que telles, parlent de résolution PAR LA MASSE de l'angoisse de l'être à être… en manque d'être… définissant ainsi a contrasto ce qu'il en est de la poésie, du faire poétique, de son travail: une angoisse qui ne se résoud pas par le leurre du plein (masse), bien au contraire, mais par l'énonciation chantée du manque en son centre intérieur, par une "musicabilisation" du manque. La poésie chante en relance le manque, la faille! Il s'agit ici de voir un double mouvement entre fermeture récurrente (comblement, entropie) et ré-ouverture (relance). Le chant (la poésie) relance le manque par la voie de la voix. La poésie cherche une voie à la voix pour dire le manque. Au manque point de réponse… relance sonore, musique, voix. Il s'agirait de trouver ce point où la voix ( l'oralité) dit ce sens du manque à relancer son universalité de la voix comme support vivant du manque. Pas de voix sans vide, au vide la voix. Corps caverneux d'où s'en-chante la vibration du vide à être.
On nous ment, nous le savons tous mais c'est ce "tous" et ce "on" qui comptent. "On" ne nous manque pas. La poésie apporte elle, autre chose, que on. Elle fait jouer universellement (comme jouer d'un instrument) le singulier de nous-même en nous-même à l'oreille. Elle fait sens à répondre au manque par le manque mais musicalisé, vocalisé. Elle reconnaît en nous une structure musicale. Nous sommes structurés comme des musiques. Nous sommes partitionnés comme des musiques. Du sens mais surtout de l'air, de l'air à l'être sur le fil continu (la basse) du bourdon!
La masse (Tous-on) qui fait corps un, solidaire, par une identité d'angoisse trouvant à se soulager dans le même, l'identique, le commun et la participation à la production de ce même un: normativité des besoins, normativité de leur satisfaction, édition de la valeur (litter/letter). Mais comme nous le savons tous de plus en plus derrière toute satisfaction d'un besoin se cache une demande autre, qui est la manifestation de la demande de satisfaction d'un désir, d'un plus-être. Ce qui nous solidarise, fait communauté, c'est donc l'égalité "visibilisée", où nous sommes tous, devant ça à résoudre.
Faire masse au pire passe encore et toujours. Plutôt que de résoudre le manque, la poésie propose de le vocaliser ce qui fait tout son scandale! Sans Filets sinon de voix! Ce qui fait d'elle un très bon objet de "consonnation" dans le resserrement mortel du Tous On! Erotisme de la voix sachant la Thanatos!
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